DE WAVRE


La conquête de la Gaule
Il est facile de croire que Gaulois et Romains vivaient chacun de leur côté avant l’arrivée de Jules César et la conquête de la Gaule. Pourtant, au premier siècle de notre ère, les Éduens, peuple de la Gaule, sont considérés comme « des frères du même sang » par le Sénat romain. Cette considération jouera un rôle essentiel dans la conquête des années suivantes.
En 59 avant notre ère, Jules César devient proconsul de trois provinces romaines : l’Illyrie, la Gaule Cisalpine et la Gaule Narbonnaise. Aujourd’hui, ces territoires correspondent à la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro pour l’Illyrie, au nord de l’Italie pour la Gaule Cisalpine et à la Provence pour la Gaule Narbonnaise.
À cette époque, le reste de la Gaule est en crise : les Germains se sont installés sur le territoire des Séquanes, non loin des Gaules Cisalpine et Narbonnaise. Les Gaulois, malgré une alliance entre différents peuples, n’arrivent pas à les déloger. Ce problème concerne directement les Helvètes, établis à proximité immédiate. Ils envisagent alors de migrer vers l’ouest, mais pour cela, ils doivent traverser les terres administrées par César.
À la demande des Éduens, situés à proximité immédiate des Helvètes, César empêche leur passage, trouvant ainsi le prétexte parfait pour commencer à envahir les terres gauloises. En 58 avant notre ère, débute la Guerre des Gaules. En dix ans, et malgré une insurrection menée par Vercingétorix, les Gaulois perdront définitivement leur territoire.

Celtes et Gaulois
Connaissez-vous la différence entre Celtes et Gaulois ? Dans la Guerre des Gaules, César écrit : « La Gaule est habitée par ceux qui, dans leur langue, se nomment Celtes, et dans la nôtre, Gaulois ». Les Gaulois sont des Celtes, mais l’inverse n’est pas vrai : les Celtes désignent un ensemble plus large de groupes, parmi lesquels les Gaulois.

Les autres traces
du passé
Les sols du Brabant wallon regorgent de secrets à découvrir. Certains ont été percés à jour, d’autres attendent encore d’être découverts.
De tout temps, les êtres humains se sont installés à proximité des cours d’eau. À Wavre, au bord de la Dyle, les traces d’occupations les plus anciennes datent des âges des métaux, plus précisément de l’âge du Bronze et de l’âge du Fer. Ces civilisations ont laissé quelques traces, comme des fragments d’os ou des objets en silex.
Plusieurs tombes longent ce même cours d’eau, datant de la période de Hallstatt (1200-450 avant notre ère). La période gallo-romaine a également laissé ses marques en Brabant wallon avec de nombreux tumulus (tombes recouvertes d’un large amas de terre). Quatre d’entre eux sont classés au Patrimoine exceptionnel de Wallonie : les Tumuli de Noirmont, la Tombe de Glimes, la Tombe d’Hottomont et le Tumulus de Walhain. Des constructions ont également été trouvées à Nivelles, Beauvechain et Jodoigne.

Extrait de la Guerre des Gaules
« Toute la Gaule est divisée en trois parties, dont l’une est habitée par les Belges, l’autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui, dans leur langue, se nomment Celtes, et dans la nôtre, Gaulois. Ces nations diffèrent entre elles par le langage, les institutions et les lois. Les Gaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne, des Belges par la Marne et la Seine. Les Belges sont les plus braves de tous ces peuples, parce qu’ils restent tout-à-fait étrangers à la politesse et à la civilisation de la province romaine, et que les marchands, allant rarement chez eux, ne leur portent point ce qui contribue à énerver le courage : d’ailleurs, voisins des Germains qui habitent au-delà du Rhin, ils sont continuellement en guerre avec eux. Par la même raison, les Helvètes surpassent aussi en valeur les autres Gaulois ; car ils engagent contre les Germains des luttes presque journalières, soit qu’ils les repoussent de leur propre territoire, soit qu’ils envahissent celui de leurs ennemis. Le pays habité, comme nous l’avons dit, par les Gaulois, commence au Rhône et est borné par la Garonne, l’Océan et les frontières des Belges ; du côté des Séquanes et des Helvètes il va jusqu’au Rhin ; il est situé au nord. Celui des Belges commence à l’extrême frontière de la Gaule et est borné par la partie inférieure du Rhin ; il regarde le nord et l’orient. L’Aquitaine s’étend de la Garonne aux Pyrénées, et à cette partie de l’Océan qui baigne les côtes d’Espagne ; elle est entre le couchant et le nord. »
Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre I, 58 ACN.

La conquête de la Gaulle
Il est facile de croire que Gaulois et Romains vivaient chacun de leur côté avant l’arrivée de Jules César et la conquête de la Gaule. Pourtant, au premier siècle de notre ère, les Éduens, peuple de la Gaule, sont considérés comme « des frères du même sang » par le Sénat romain. Cette considération jouera un rôle essentiel dans la conquête des années suivantes.
En 59 avant notre ère, Jules César devient proconsul de trois provinces romaines : l’Illyrie, la Gaule Cisalpine et la Gaule Narbonnaise. Aujourd’hui, ces territoires correspondent à la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro pour l’Illyrie, au nord de l’Italie pour la Gaule Cisalpine et à la Provence pour la Gaule Narbonnaise.
À cette époque, le reste de la Gaule est en crise : les Germains se sont installés sur le territoire des Séquanes, non loin des Gaules Cisalpine et Narbonnaise. Les Gaulois, malgré une alliance entre différents peuples, n’arrivent pas à les déloger. Ce problème concerne directement les Helvètes, établis à proximité immédiate. Ils envisagent alors de migrer vers l’ouest, mais pour cela, ils doivent traverser les terres administrées par César.
À la demande des Éduens, situés à proximité immédiate des Helvètes, César empêche leur passage, trouvant ainsi le prétexte parfait pour commencer à envahir les terres gauloises. En 58 avant notre ère, débute la Guerre des Gaules. En dix ans, et malgré une insurrection menée par Vercingétorix, les Gaulois perdront définitivement leur territoire.